"J’écris des fantasy sombres, où les cicatrices brillent plus fort que n’importe quelle couronne."

Fiche perso de Galli

Comment tout a commencé

Je me souviens parfaitement de la toute première « histoire » que j’ai écrite : j’avais six ans, et c’était à la princesse de sauver le prince du dragon.
Mais malgré ça, je n’étais pas une écrivaine en herbe. Pas du tout, même.

L’appel est venu bien plus tard, à mes trente ans.
Je venais de finir ACOTAR quand j’ai fait un rêve. L’un de ceux qui s’accroche, qui te hante pendant des jours.
Ce rêve est devenu l’une des scènes phares du premier tome d’Alyrane.
Et pour la première fois de ma vie, je me suis assise devant un clavier pour écrire une histoire.

En deux semaines, j’avais le premier jet du tome 1.
Il était mauvais, (ma mère peut le confirmer) mais il avait le mérite d’exister. Le truc, c’est que je suis du genre têtue et je refusais d’avoir passé deux semaines de congés à écrire pour rien.

De ce rêve est née une vocation

Alors j’ai bossé. J’ai creusé. J’ai appris à construire un scénario, à structurer mes intrigues, à cerner ce que je voulais vraiment transmettre.
Et surtout : j’ai découvert ma voix d’autrice.

J’écris des histoires qui te prennent aux tripes et transforment chaque page en grand huit émotionnel.
J’aime jouer avec la morale, créer des dilemmes insolubles, vous faire douter, aimer, hurler… et vous abandonner avec vos émotions sans jamais juger.

C’est pour ça que la dark fantasy s’est imposée comme une évidence.
Et avec elle, la romance.

Entre l’ombre et l’amour : mon équilibre

Je parle souvent de « dark romantasy », mais ce terme ne colle jamais vraiment.
Chez moi, il n’y a pas de romances toxiques glorifiées, pas de comportements à excuser « parce que c’est l’amour ».

Ma règle d’or :

❌ Ne rien justifier
❌ Ne rien pardonner
❌ Ne rien normaliser

Mes univers sont hostiles, violents, instables.
Ils sont aussi profondément humains.
On y parle de racisme, de patriarcat, de sexisme, de violences sexuelles, de relations toxiques, de traumatismes, de guerres, de génocide…
Mais toujours avec des épées, des dieux déchus, des loups mafieux ou de la magie noire.

Je ne me censure pas.
Je n’adoucis pas les angles.
J’écris avec les tripes.
Et je vous laisse juger.

Pourquoi l’indépendance et pas la maison d'édition ?

C’est simple : je voulais garder le contrôle sur mon œuvre.

Quand j’ai découvert Jupiter Phaeton et l’autoédition, j’ai compris que je n’avais pas besoin d’attendre qu’on me donne l’autorisation d’écrire ce que j’avais à dire.
Je savais que mes romans ne rentraient pas dans les cases.
Trop sombres. Trop tranchants. Trop loin des codes éditoriaux.

Aujourd’hui, je choisis ce que j’écris, quand je le publie, avec qui je travaille.
Je possède mes droits. Je trace ma route.
Et non, je n’ai jamais envoyé un manuscrit en maison d’édition. Et je ne regrette rien.

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